Au cœur de l’été, le Festival Photo La Gacilly met le cap « Plein Nord ». Cette formule est aussi la thématique de cette 18ème édition.
Inauguré, chaque année, depuis sa création en 2004, à la Gacilly, en Bretagne, dans le berceau de la Marque, il s’attache à décliner à travers le regard des photographes toutes les beautés de la planète, mais aussi, ses fragilités pour rappeler en images, la nécessité et l’urgence de la préserver. Cette édition 2021, après une année bouleversée par la pandémie et le confinement est, plus que jamais, un acte de résistance, de résilience et d’engagement.
Cet événement, accueille chaque année près de 300 000 visiteurs, ravis de découvrir ces œuvres photographiques en grand format exposées en plein air, le long des ruelles, des venelles ou dans les jardins.
Avec cet intitulé qui nous embarque « Plein Nord », la thématique du festival se veut résolument positive. Elle indique un cap et met en lumière le talent de ces photographes venus du froid et de contrées où le rapport à la nature est plus apaisé.
« Les peuples du Danemark, de Finlande, d’Islande, de Norvège ou de Suède ne se contentent pas d’exploiter les fruits de la nature d’une manière aveugle, mais d’en comprendre surtout le fonctionnement en l’observant avec bienveillance, explique Cyril Drouhet, commissaire des expositions du Festival Photo La Gacilly. Leur connaissance, leur curiosité pour la faune et la flore expliquent qu’ils aient davantage à cœur de les respecter. »
Le Festival Photo La Gacilly, à travers cette nouvelle édition est une invitation à découvrir la rudesse de l’environnement des pays du nord mais aussi la délicatesse, la poésie et la justesse du regard de ces photographes scandinaves. Une invitation, aussi, à entendre et partager leur engagement pour la préservation de la planète.
Cette nouvelle édition du festival met aussi à l’honneur, le travail du talentueux Nick Brandt, photographe et ardent défenseur de la faune sauvage en Afrique. Avec « Empty World », son dernier opus, Nick Brandt s’attache à dénoncer l’urbanisation galopante qui grignote toujours plus l’habitat des grands mammifères.
Mathias Depardon, dernier lauréat du prix photo de la Fondation Yves Rocher nous embarque, quant à lui, à travers son travail sur le fleuve Tigre. De la Turquie jusqu’aux confins de l’Irak, ses photos révèlent une triste réalité, celle de l’agonie d’un fleuve.
Et enfin, comme chaque année, le Festival Photo La Gacilly consacrera une large place aux projets photographiques portés par la Fondation Yves Rocher autour de son action de plantation de 100 millions d’arbres à travers le monde. Figé en images, cet engagement est raconté par des photographes par le biais de leur objectif et de leurs œuvres. Ainsi, Pascal Maître, Catalina Martin-Chico, et Ulla Lhomann nous emmènent, tour à tour, au Mexique pour suivre l’odyssée des papillons monarques, en Equateur chez les indiens Kichwa qui se battent pour préserver leur forêt et enfin à Madagascar où la déforestation menace la survie des lémuriens.
Cette année encore le Festival Photo La Gacilly donne à voir, découvrir, émouvoir et éveiller les consciences.