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Terre de Femmes 2019

Menant un combat quotidien pour l’environnement, le prix Terre de Femmes lancé en 2001 par la Fondation Yves Rocher a déjà récompensé 400 femmes agissant dans 50 pays. Œuvrant activement pour le développement durable, toutes les candidates s’engagent en faveur de l’environnement et agissent pour une écologie solidaire, essentielle à la biodiversité. On vous révèle les visages des lauréates de l’édition 2019 !

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CENTRE EUROPE : Stella Deetjen

Depuis 2009, Stella s’engage pour la protection de l'environnement et la préservation des précieux écosystèmes et habitats du Népal. Elle lutte contre la déforestation et la pauvreté en développant la gestion durable des forêts et l'utilisation d'énergies propres et renouvelables. En collaboration étroite avec la population locale (minorités ethniques) elle protège les habitats des déchets plastiques et sensibilise les jeunes générations.

 

ESPAGNE : Leticia Lopez

Avec la Fondation Acompatir, créée en 2013, Leticia établit un pont entre les entreprises et les entités sociales, via une plate-forme technologique et logistique qui connecte le monde lucratif avec le non lucratif.

Cette banque de produits non-alimentaires permet ainsi d’éviter la destruction de produits invendus et aide à l’amélioration des conditions de vie de personnes vivant en exclusion sociale.

Amancebo
WilfriedDesveaux

FRANCE : Marion CHAYGNEAUD-DUPUY

Marion agit sur le versant tibétain de l'Everest où elle mène une action de « nettoyage » de ce géant de la nature, culminant à plus de 8000 mètres, et abimé par 30 ans d’expéditions. En trois années, la jeune femme a permis l’évacuation de 8,5 tonnes de déchets soit près de trois quart de la quantité accumulée en haute altitude. Elle crée ce modèle de gestion des déchets sur le long terme, en sensibilisant les alpinistes, les guides... à la préservation de cet écosystème.

 

Pini

ITALIE : Debora Rizzetto

Debora implique les villes, les administrations et la population dans un processus de sauvegarde et de protection de l’environnement, à travers des initiatives de biosurveillance du territoire par les abeilles. Cela se fait aussi en créant des oasis de biodiversité en plantant des plantes mellifères (qui produit du miel) pour recréer les habitats où les abeilles et la faune des insectes peuvent proliférer.

@Rguerrero

MEXIQUE : Yariely del Rocío BALAM BALLOTE

Diplômée de l’Université du Yucatan, Yariely met en œuvre un programme pour le développement des femmes à travers des ateliers de formation pour sauvegarder et enrichir les connaissances locales des communautés mayas, sur l’utilisation de l’espèce préservée des « abeilles natives sans aiguillon ».

PORTUGAL : Eunice MAIA

Combattre le gaspillage alimentaire et la production de déchets, tel est le combat d’Eunice.  A Lisbonne, elle encourage une consommation responsable et consciente en ouvrant le premier établissement commercial au Portugal, et l’un des pionniers en Europe, et dans le monde, qui vend exclusivement en vrac et sans emballage. On y retrouve des produits 100% bios, sans OGM, cultivés dans le respect des sols et du rythme des saisons.

©Gfigueiredo

 

RUSSIE : Natalya EREMEEVA

Natalya crée un mouvement de reboisement en Russie, au sein duquel des plantations systématiques seront effectuées dans tout le pays sur tous les territoires affectés suite à la négligence humaine, la déforestation non autorisée et les incendies.

 MAROC : Nawal IBN El FADIL

Nawal a lancé une ferme agro-écologique, urbaine, modulable et reproductible dans la région de Casablanca. Cette culture « hors sol » permet de diminuer l’utilisation d’eau, d’insecticides et de consacrer plus d’espace aux cultures. Ce projet a également une importance considérable sur le plan socio-économique et environnemental pour les jeunes filles et femmes de la province de Mediouna, puisqu’il va offrir des formations sur des nouvelles techniques de plantation.

UKRAINE : Anna PROKAEVA

Journaliste de formation, Anna s’est donnée pour objectif de transformer la ville de Kharkiv, en Ukraine, en ville « Zéro déchets ». Pour cela elle mène des opérations de sensibilisation au grand public (elle vise le soutien de 10% de citadins pour un changement radical), notamment grâce à la création d’une plateforme numérique EcoHub, la création de postes de triage avec le soutien des fabricants d’emballages avec, à la clé, l’emploi de femmes rurales. Sans oublier de former à un style de vie écologique.

 

TURQUIE : Gülsüm AKIN ÇITIR

Gülsüm mène un projet pilote qui pourra servir de modèle d'abord dans les Monts Ida à Edremit, puis dans tout le pays. Préserver et augmenter la biodiversité de la flore de cette zone à travers un pâturage responsable et en préservant/multipliant les semences ancestrales. Elle renforce aussi l’autonomie financière des femmes de cette région en y développant la fabrication de fromages de chèvre et organise des rencontres avec les citadins pour les sensibiliser, développer le terroir et le tourisme gastronomique.

Chaque lauréate reçoit une récompense financière de la part de son pays, mais une seule d’entre elle recevra une dotation supplémentaire de 10000 euros pour le Grand Prix Terre de Femmes remis lors de la Cérémonie Internationale Terre de Femmes à Paris.

Alors, quel projet vous plaît le plus ?

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